L'eau mise en doute

L’eau a mis en doute les demoiselles, toutes deux malades, mais qui toutes deux occupent le lit, le couvert du lit, les écossaises du lit, pas d’anglaises, pas de bogues de blondes mais les remous de drapés, les remèdes, les ballasts rouges, bleux, blancs tous comme galets dans les sillons, marins, tous autour de l’eau.




Le doute est mis sur les demoiselles, dans les tissus des jupes, dans la sourde, dans les greffons vibrés des lignes de fer, sur les routes féminines qui poussent les hommes au lointain, dans les parallèles aigûes, au-delà des centres commerciaux.



La mise en douche des moiselles est un cadet en moins, un reproche épargné aux parents, un regret de salissures, la chassie brune des moteurs et des grands électeurs, qui pousse dans les restaurants côté soupir de ¾ temps, tout autour de l’eau, à uriner dans le lointain.



Et toutes deux se rangent dans le lit de 90, à mesure et par part de temps, en cycle non lunaire, par étoile double piquée dans les ciels d’avril, dénoyés.