Oxydons tes tenons à la vie

Oxydant tes tenons à la vie, dans la grande balançoire, les rouilles des tenons découpent l’air et le fer, des esses qui tenaient hier sous le pluie ne griffent plus que roux, derrière le bois, et le Président est circonspect, circoncis, émietté et soudain attentionné, ce n’est plus de l’histoire, ce sont des parts de marché que digèrent ce mélange, ce sont des moles d’attaque et les enfants ne s’y trompent pas.




Oxymore tes aboutissants, comme quoi Lego ne sera rien, briques sans rouille et coiffures de plastique, le Président éperdu, lui qui dit qui sent que l’air est brume dans le matin vague des petits coefficients, quand les dos bleus poissonnent, et fripponnent gais les sachets plastiques, circonscrits des courants à l’ombre des digues, le Président mouillé dessus, au-delà des sauts des jeunes.



Restreins tes rôles, serre les fesses quand la rouille prend les cartilages, dans la grande chaloupe des territoires, cours fleuve des frontières qui frisent les envols du Président, et les gars sont empêchés, des ressorts piquent les tenons, sabordent l’enfer des doux mots doux doux de l’amour, et ma fille se sait pas ce qu’il passe. Un délicat marché de pierres sèches frétille dans les changes.



Tout cela aura une fin, dans le pape et la gloire, pour les siècles et les ménagères, mais tout a aussi un coût, qui fige la mastication. A l’origine, ces quartiers se chamaillaient de chemise en flannelle, aspiraient à se prolonger au-delà des périphères, longeaient les rivières puis les barres d’immeubles pour atteindre le thalweg, puis la mer puis le Président, comme autant d’insolites dans les successions notariales.



J’ai beaucoup pansé et moisonné au-delà de l’Asie et Brest se voit maintenant, autrement que peuplé d’armes et d’oxygène. Les parfums des enfants ont rouillé, de proche en proche comme bactérie, tous les membres des uniformes et les Présidents, et cela fait boum au moral. L’éthique est synthétique, colle en néoprène les barres de carbone, de carbone total et je m’endors demain repu et ferme.



C’est en destination que le bout aboutit, tout assorti aux ressacs des nids de poule, dans le long voyage des cerfs qui migrent l’autoroute, nous n’aurons pas d’arrêts, nous, les Présidents ; tant que la voix flutée du sens saura nous corriger, non pas d’arret dans les champs de luzerne ni les codex de Lucerne ni dans les courts serrés de cafés, non, nous, non nous tout de go.



Comme le mercure total, comme les friands frites à la rouille, comme le cher ami, nous ne coûtons rien, sauf mots, c’est d’un délicat, qui préside au retrait, des territoires, des plaines de Somme, des plaines de Champagne, des rutilants sommeils de la raison, des souhaits élagués par les examens, des citronniers italiens perdus dans ton enfance, coulés par l’espoir mouvant des espars.



J’ai relancé la mécanique à destination, pour piège de seins, pour couverture des mots dits trop courts, pour banqueroute des phénomènes, pour frigidaire clapier des Burrough, et dans la suffisante chaleur, cette bière n’a consommé que des gaz et des objectifs, n’a fait que bulle sur résultats du Président, n’a produit que traitements singuliers dans l’envers des mousses, dos ronds sur le pont des choses.



Côte d’ivoire, semelle de croco, bouillie bordelaise, chic procès où flutent les rabais. Sous les entrains de la grande balançoire, plus de pelouse et malgré tout du rire. Beaucoup de son et de furie, simple. Le Président est encombrant tout droit tout en échalas qui voit au-delà des là-bas et des si. Saurons nous si l’occident sert l’estident, se dévalue dans les pâquerettes ou grenouille le soir à la lune ?



Tout homme se respecte et parle devant la bouche sous les cheveux comme il foule les coloquintes, mais demain saura étendre les marchés roux dans les trémons de l’histoire et nos décisions présideront aux destinées de l’éclairage, aux radians feulant la vérité des mondes. Nous dominerons les nattes des femmes, quand nos pommades lisseront leurs joues et notre avenir foulera la neige au sommeil.



J’ai cru dans ces instants que les feuilles disjointes et craquantes jaunes à rousses ne se déroutent des têtes qu’aux mauvais jours, quand les vents de novembre font plisser les yeux. J’avais raison. Et la précision de cette analyse n’a pas échappé au Conseil, qui tord chaque nuit les chiffres des effectifs, des postes oubliés des listes chaque matin, des machines perdues dans les hangars du monde.



Mes enfants ne connaissent pas ces brutes, ces échalas de puissance, des mobiles-forces de position, ces réseaux de puissance, ces jetons mortels de chomage. Mes enfants casseront-ils nos jouets et nos courbes prévisionnelles ? Sauront-ils jouer au Président comme l’on rythme le mensonge ? Sauront –ils communiquer eux et pour eux, dans la joie, au-delà des grands massacres ?