Saint Exupéry – 11 juin 2013


Reconnaissance de la côte dans la ruée des vagues de crêtes, barque longue à clin, rivets comprimant les voies quand les yeux plissés détaillent les fourrés, les roches de rivage et sous rivage, dans l’approche lente de l’inconnu, sans répit pour le cœur, sans souffle. Quand trouée des cils, après la traversée, mes yeux envisagent, traduisent la haute teneur de l’inconnu, en profondeur espérée par-delà les arbres. Quand le temps pousse en longueur en cet instant et débarque notre tension en pied de bord, toute chargée de nerfs, tout équipé de chuchots dans le mouvement du pont. Quand je croise la violence des crêtes avec le brun algal et que mes doigts nomment en mon nom.